Qui suis-je ?
Christine Verda
Pendant 30 ans, j’ai géré des projets associatifs et caritatifs, en France et à l’international. Dans mes temps libres, j’ai toujours aimé créer de mes mains. J’ai découvert la vannerie pendant mes années collèges encours de travaux manuels, et depuis ce temps-là, j’ai régulièrement tressé du rotin pour faire des cadeaux à mes proches. En 2020, j’ai découvert le tressage de l’osier et j’ai fait mon premier panier, puis un deuxième, etc…. Quelle fierté, même s’ils étaient loin d’être parfaits. Les vannières rencontrées dans ces stages m’ont transmis le virus. C’est alors devenu une passion, au point d’intégrer en 2023 l’Ecole Nationale d’Osiériculture et de Vannerie à Fayl-Billot (52), pour une année scolaire de formation à la vannerie traditionnelle française. Le CAP de vannerie en poche, j’ai créé mon atelier-exposition en juillet 2024 à Allex, un village perché de la Biovallée. Vous pouvez venir me voir dans mon atelier ! Il suffit de me contacter.
Je suis aujourd’hui membre de la coopérative d’activité et d’emploi SOLSTICE située dans la vallée de la Drôme. Cela me permet d’être accompagnée dans les premières années de création de mon activité et me donne l’occasion de rencontrer d’autres artisans et entrepreneurs dans une démarche de coopération.
Une démarche éco-responsable
Je travaille l’osier dans un esprit de responsabilité environnementale. Mon atelier est isolé en matériaux naturels et les murs sont protégés par un enduit terre-paille, qui a la particularité de réguler l’hygrométrie indispensable au tressage de l’osier.
Tous mes articles sont tressés avec de l’osier français de qualité, produit par des osiériculteurs avec de solides références. L’osier est un matériau naturel et biodégradable qui prend le temps de pousser dans les plantations et de mon côté, j’accorde aussi le temps et le soin nécessaires pour tresser des beaux articles solides et durables dans le temps, qui vous seront utiles pendant de nombreuses années.
Je récupère l’eau de pluie pour le trempage de l’osier., ainsi, mes chutes d’osier servent à allumer le poêle à bois d’amis ou sont broyés pour pailler les plantations du jardin. Rien n’est perdu, tout se recycle.